LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
LOUIS XIII - RICHELIEU, Mazarin à Casal. Le nouveau duc de Savoie et les Espagnols, ses alliés, signèrent une trêve avec la France (sept. 1630), mais il l’observèrent mal: les négociations semblaient rompues; déjà l’armée française et l’armée espagnole étaient en présence sous les murs de Casal (oct. 1630), et la mousquetade s’engageait, quand un cavalier accourut au galop sur le champ de bataille entre deux lignes de feu, en criant: « la paix, la paix ». Il apportait de la part du Pape un traité acceptable pour les deux partis; le combat cessa et la paix se fit: une grande bataille avait été évitée. Ce hardi cavalier n’était autre que Mazarin, inconnu la veille encore: tous les yeux se fixèrent sur lui, et sa fortune commença.
LE DIRECTOIRE - TRAITÉ DE CAMPO-FORMIO, Kléber Né à Strasbourg en 1753, d’abord officier autrichien, puis volontaire français en 92, général en 93, s’illustra en Allemagne, en Vendée, en Égypte; assassiné au Caire (1800).
LA CONVENTION - LA TERREUR, Bataille de Jemmapes. La victoire de Valmy avait forcé les Prussiens à reculer; la victoire de Jemmapes arrêta les Autrichiens et donna la Belgique à la France; l’armée française, composée en grande partie de volontaires, était mal vêtue et mal équipée, mais elle était soutenue par l’enthousiasme et dansait la carmagnole jusque sous le feu du canon; elle s’élança en chantant à l’assaut des positions autrichiennes, et rien ne pu l’arrêter (6 novembre 1792). Le lendemain Dumouriez faisait son entrée à Mons, et le 14 à Bruxelles. La Belgique, délivrée des Autrichiens, était pleine de joie de devenir française, et l’Europe était plongée dans l’étonnement.
HENRI II - METZ, Le coup de Jarnac. Jarnac et La Chataignerie, qui avaient à vider une affaire d’honneur, obtinrent du nouveau roi Henri II la permission de se battre: le duel eu lieu à Saint-Germain devant une nombreuse assistance. Le roi et les courtisans, qui avaient insulté Jarnac, faisaient des vœux pour La Chataignerie, et, confiants dans sa force à l’escrime, ils ne doutaient pas de sa victoire; ils avaient même fait préparer un grand festin. Mais l’issue du combat trompa leurs prévisions; Jarnac, par une habile riposte, trancha le jarret de son adversaire, et lui fit grâce de la vie. Henri II, contraint de se conformer aux usages, embrassa le vainqueur; mais il enrageait de dépit, et fit disperser violemment la foule, qui poussait des cris de joie pour narguer la cour (1547).
LE CONSULAT - MARENGO, Passage du grand Saint-Bernard. Le passage des Alpes fut une victoire remportée sur la nature : il s’agissait de transporter à travers la montagne, sans routes frayées, au milieu des rochers et de la neige fondante, 60 000 hommes avec 60 canons et 300 voitures; en certains endroits, les sentiers n’avaient que deux pieds de large : d’un côté le roc escarpé d’où tombent les avalanches, de l’autre, le précipice qu’on ne peut voir sans vertige. Les Français passèrent pourtant : les cavaliers conduisirent leur monture par la bride; les artilleurs s’attelèrent à leurs pièces en chantant : il en fallait cent pour traîner un canon. La musique des régiments jouait dans les passages difficiles, et l’enthousiasme donnait aux soldats des forces surhumaines. (Mai 1800.)
PHILIPPE AUGUSTE - RICHARD, Combat de Mantes. La ville de Mantes, assiégée par Henri II, n’avait pour garnison que sa milice communale, mais elle se défendit vaillamment, et donna au roi de France le temps d’accourir: alors il se livra sous les murs un combat furieux, où s’illustra le chevalier français Guillaume des Barres: il lutta d’abord contre Richard Cœur de Lion en combat singulier et le renversa, puis combattit longtemps seul contre une foule d’ennemis « comme un sanglier entouré d’une meute aboyante ». Les Anglais furent réduits à lever le siège (1188).
LOUIS VIII, Raymond VII à Notre-Dame. La soumission du comte de Toulouse Raymond VII mit fin à la guerre des Albigeois. Le 12 avril 1229, il se rendit à Notre-Dame de Paris, en chemise et nu-pieds, comme un criminel qui marche au supplice, et jura solennellement d’être à l’avenir fidèle à la Sainte Église, de punir les hérétiques, sans épargner ses parents ni ses amis, de céder au roi une partie de ses domaines, et de raser les murs de Toulouse: « C’était pitié, dit un chroniqueur, de voir un tel homme subir une humiliation aussi profonde. »
SAINT LOUIS - GOUVERNEMENT, La Sainte-Chapelle, à Paris. Construite sous le règne de saint Louis.
CHARLES VI - AZINCOURT, Combat dans Paris. Quand les Armagnacs réfugiés à la Bastille surent le petit nombre des Bourguignons, ils sortirent de la forteresse, au nombre de seize cents, et s’avancèrent par la rue Saint-Antoine jusqu’aux abords de l’Hôtel de Ville, en criant: « Ville gagnée, tuez tout! », mais le peuple, accourant de toutes part, se jeta sur eux avec rage, pendant que les pierres pleuvaient des fenêtres; les Armagnacs ne regagnèrent la Bastille qu’après avoir perdu quatre cents des leurs. La populace rechercha ensuite tous les Armagnacs qui se tenaient cachés dans les maisons, et ces malheureux, au nombre de huit cents, soldats, nobles, bourgeois, prêtres et femmes mêmes périrent jusqu’au dernier dans d’affreux supplices (Juin 1418).
LA PREMIÈRE CROISADE, Les premiers croisés. L’enthousiasme était si grand que plus de 60,000 pèlerins, hommes, femmes et enfants, partirent aussitôt avec Pierre l’Hermite, sans prendre le temps de s’organiser. En France, ils trouvèrent facilement à se nourrir, mais quand ils s’enfoncèrent en Allemagne et en Hongrie, ils souffrirent cruellement de la faim: les plus faibles moururent épuisés sur les chemins; les autres, forcés de piller pour vivre, durent livrer aux habitants des combats terribles: ils perdirent dix mille d’entre eux sous les murs de Nissa, et quand ils arrivèrent en Asie mineure, en face des Turcs, ils succombèrent sous le nombre; tous les hommes furent exterminés, même les vieillards et les enfants. Les femmes furent emmenées au loin en esclavage.
LOUIS XIII - ALBERT DE LUYNES, Combat des Ponts de Cé. Louis XIII fut contraint de faire la guerre à sa mère révoltée: un combat eut lieu aux Ponts de Cé, près d’Angers: l’armée royale, commandée par Louis XIII en personne, attaqua les partisans de la reine: on se battit sur les ponts, dans l’île, dans l’église, et les rebelles furent enfin délogés (août 1620).
CHARLES VII - CASTILLON, Charles VII fait grâce au Dauphin. Impatient de régner, le dauphin Louis s’était mis à la tête des nobles que mécontentaient les réformes de Charles VII; mais les bourgeois et une partie des nobles se prononcèrent énergiquement contre cette révolte qui profitait aux Anglais. Le Dauphin, abandonné des siens, vint s’agenouiller devant son père et implorer sa grâce: « Soyez le bienvenu, lui dit le roi, si vous êtes résolu à ne pas retomber en pareilles fautes; sinon, les portes vous sont ouvertes; nous demanderons à d’autres de nous aider à maintenir notre honneur. »
INVASION DES BARBARES, Saint Loup et Attila. Les Huns étaient les plus féroces de tous les barbares: leur tête pointue, avec de petits yeux, un nez écrasé, des pommettes saillantes et d’énormes oreilles, les rendait horribles à voir; ils mangeaient de la viande crue, buvaient du sang, et adoraient un épée rouillée. Leur chef Attila se glorifiait de ne laisser derrière lui que des ruines, et d’intitulait le « Fléau de Dieu », c’est-à-dire l’exécuteur de la justice céleste: toutes les villes qui se trouvaient sur son passage étaient livrées aux flammes et les habitants massacrés. Troyes, ville ouverte et sans défense, dut à son évêque saint Loup d’échapper à la destruction: revêtu de ses habits épiscopaux, il alla au-devant d’Attila avec son clergé, lui inspira une sorte de crainte religieuse, et le décida à passer son chemin. Les Parisiens tremblèrent à leur tour, quand ils apprirent l’approche d’Attila, et déjà ils commençaient à fuir, quand saint Geneviève leur fit honte de leur faiblesse, les rassura par ses prédications, et les décida à rentrer dans la ville et à mettre leur confiance en Dieu. Les Huns ne parurent pas, et Paris attribua son salut à sainte Geneviève (451).
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Le Vase de Soissons L’histoire du vase de Soissons nous montre que les rois francs étaient tout-puissants comme chefs militaires, mais qu’en paix leur pouvoir de roi était presque nul. Des soldats avaient dérobé à une église un vase des plus précieux; Clovis ne peut le leur arracher de force; il se borne à les prier de le lui donner, et un Franc grossier lui répond en brisant le vase: « Tu n’auras de tout ceci que ce que le sort te donnera. » Clovis garde le silence; mais, le printemps venu, il réunit les Francs sur le Champ de Mars, et avise le soldat qui l’avait insulté: « Personne ici n’a des armes aussi mal tenues que toi », dit-il, et il lui brise le crâne d’un coup de hache, en ajoutant: « Ainsi as-tu fait au vase de Soissons. »
LA CONVENTION - TRAITÉ DE BALE, Le 10 Thermidor. Les montagnards de la Convention avaient applaudi Robespierre tant qu’il n’avait envoyé à l’échafaud que des royalistes et des girondins, mais quand ils se sentirent menacés à leur tour, ils l’accusèrent d’aspirer à la tyrannie, et eurent l’énergie de le faire arrêter (9 thermidor). La populace, soulevée par la Commune, réussit à le tirer de prison pendant la nuit, mais la Convention, qui était restée en séance, appela aux armes tous les ennemis « du tyran »: quelques gendarmes, suivis de 2000 gardes nationaux, marchèrent résolument sur l’Hôtel de Ville, dispersèrent sans peine les hommes de la Commune et leur reprirent Robespierre; il fut exécuté dans la journée, à la place où avaient péri tant de ses victimes (10 thermidor).
LOUIS XV - GUERRE DE SEPT ANS, Prise de Port-Mahon. La guerre de sept ans commença par un brillant fait d’armes : la forteresse de Port-Mahon, dans l’île de Minorque, était regardée comme imprenable : elle avait de hauts remparts taillés dans le roc, des fossés profonds et ses abords étaient minés; mais rien ne put arrêter l’élan des Français : ils montèrent à l’assaut sous une pluie de boulets et de balles, et comme leurs échelles étaient trop courtes, ils enfoncèrent leurs baïonnettes entre les pierres, et grimpèrent sur les épaules les uns des autres; beaucoup tombèrent, mais les autres arrivèrent sur le rempart et culbutèrent les Anglais; la ville capitula le lendemain.
HENRI III - HENRI DE GUISE, Journée des Barricades. Les Parisiens, qui étaient d’ardents ligueurs, furent transportés de joie quand ils virent Henri de Guise accourir au milieu d’eux malgré la défense du roi: partout où il passait la foule idolâtre criait: « Vive Guise! » et se pressait autour de lui pour baiser le bord de son manteau; les femmes lui jetaient des fleurs. Ce fut à la tête d’un cortège immense que le duc se présenta devant le Louvre et demanda à voir le roi. La première pensée de Henri III fut de le recevoir et de le faire tuer sous ses yeux; cependant comme il n’avait autour de lui qu’une poignée de courtisans et de gardes, il se résigna à subir la visite de son mortel ennemi et à le laisser partir; mais le lendemain il fit venir 4000 Suisses et gardes françaises: le peuple, convaincu que le roi préparait une Saint-Barthélemy de catholiques, se souleva aussitôt au cri de « vive la ligue! » toutes les rues se hérissèrent de barricades, et les soldats, cernés de toutes part, furent bientôt à la discrétion de la foule (12 mai 1588). Henri de Guise se donna le plaisir de les délivrer et de les renvoyer au Louvre. Le roi, réduit à l’impuissance, s’enfuit en jurant qu’il rentrerait à Paris par la brèche.
LA RENAISSANCE, Ronsard. Ronsard, né en 1524 dans le Vendômois, mort en 1585, fut un poète d’une variété admirable: sonnets, élégies, odes, comédies, tragédies, épopées, il aborda tous les genres, il essaya tous les rythmes; on peut reprocher à sa poésie d’être trop chargée d’érudition, mais on doit lui savoir gré d’avoir assoupli le vers français et d’avoir enhardi le goût public. Il avait réuni autour de lui une société de poètes qu’il appela sa Pléiade, c’est-à-dire la constellation dont il était l’étoile principale.
CHARLES VI & SES ONCLES, Assassinat d’Olivier de Clisson. Le connétable de Clisson, qui avait passé la soirée chez le roi, sortait de l’hôtel Saint-Pol, vers une heure du matin, sans armure et avec une escorte de huit valets dont deux portaient des torches, quand tout à coup, à l’entrée de la rue Culture-Sainte-Catherine, quarante brigands à cheval, embusqués dans l’ombre, fondirent sur lui et sur ses gens: « Qui êtes-vous », s’écria Clisson en tirant son poignard. « Je suis Pierre de Craon, ton ennemi, répondit le chef de la bande, et il faut que tu meures. » Clisson essaya de se défendre, mais il reçut une grave blessure à la tête, et tomba de cheval. Les assassins, pressés de fuir, n’osèrent pas mettre pied à terre pour s’assurer qu’il était mort. Un boulanger donna l’alarme, et Clisson aussitôt recueilli par le roi et soigné, se remit de ses blessures, au grand dépit de ses ennemis.
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE, Cueillette du gui. Le gui de chêne était aux yeux des Gaulois un objet merveilleux et sacré; les prêtres présidaient à la cueillette du gui, comme à une cérémonie religieuse; un druide vêtu de blanc montait sur l’arbre, coupait le gui avec une serpe d’or, et le jetait dans un linge blanc pour qu’il ne fût pas profané par le contact de la terre.
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Baptême de Clovis Clovis fut instruit dans la religion catholique par saint Rémi, archevêque de Reims. Le récit de la passion de Jésus-Christ l’émut profondément, et il s’écria avec indignation: « Que n’étais-je là avec mes Francs! » Quand saint Rémi le jugea digne d’être chrétien, il le baptisa dans une cérémonie solennelle, qui eut lieu à Reims la veille de Noël 496. Trois mille soldats francs et une foule de femmes et d’enfants voulurent recevoir le baptême en même temps que Clovis.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Lavoisier. Grand savant, le fondateur de la chimie moderne, né à Paris en 1743, mort sur l’échafaud en 1794.
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, La Fayette. La Fayette s’était rendu populaire pendant la guerre d’Amérique : il fut proclamé commandant de la garde nationale; mais, réduit à employer la force contre la multitude, il perdit toute popularité et fut contraint de fuir.
NAPOLÉON - IÉNA, Bataille de Friedland. Friedland fut un autre Austerlitz : Napoléon, après avoir coupé en deux l’armée russe, se jeta sur la partie principale, l’enveloppa, l’accula à l’Alle dans la petite ville de Friedland, et couvrit le pont de mitraille; les Russes, qui n’avaient pas d’autre ligne de retraite, se jetèrent à l’eau pour fuir, et beaucoup se noyèrent : la bataille leur coûtèrent 40 000 hommes morts, blessés ou pris (14 juin 1807).
PETITS-FILS DE CLOVIS, Départ de Galswinthe pour la Gaule. Sigebert, roi d’Austrasie, avait épousé Brunehaut, fille du roi des Wisigoths. Chilpéric, roi de Soissons, voulut avoir aussi une princesse pour femme, et demanda la main de Galswinthe, sœur de Brunehaut. La mère de Galswinthe s’opposait à ce mariage, tant elle redoutait la brutalité des rois francs; mais Chilpéric fit les plus belles promesses. Forcée de se résigner, elle accompagna sa fille depuis Tolède jusqu’aux Pyrénées, et lui fit des adieux déchirants; elle ne devait plus la revoir (567).
LOUIS XIII - RICHELIEU, Le Pas de Suse. Le duc de Savoie, qui cherchait à s’agrandir du côté de la France, s’était allié à l’Espagne; mais Richelieu et Louis XIII traversèrent les Alpes au Mont-Genève malgré la glace et la neige (4 mars 1629), débusquèrent l’ennemi du Pas de Suse, défilé étroit et fortifié qui semblait imprenable, et poursuivirent les fuyards, l’épée dans les reins, jusqu’à Suse (6 mars). Le duc de Savoie fut contraint à traiter.
CHARLES LE CHAUVE, Mort de Robert le Fort à Brissarthe. Robert le Fort, ayant appris que les Normands avaient pillé la ville du Mans, résolut de leur couper la route d’Angers et de leur reprendre le butin: il les atteignit à Brissarthe, les battit et les enferma dans l’Église. La journée semblait finie et Robert, épuisé de chaleur, avait enlevé sa cuirasse et son casque, quand tout à coup les Normands s’élancent sur les Français dispersés: Robert, sans se donner le temps de reprendre son armure, se précipite dans la mêlée et tombe percé de coups sur les marches de l’Église (Juillet 866).
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, De Lionne. Colbert donnait à la France la richesse, Louvois la force; Hugues de Lionne lui donna des alliances. Secrétaire d’État aux affaires étrangères de 1663 à 1671, il contribua par ses habiles négociations au succès des premières guerres de Louis XIV. L’historien Saint-Simon l’appelle le premier ministre du règne.
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Le château d’Angers. Le château d’Angers, élevé sous saint Louis (1228-1238), formait une formidable place de guerre; ses épaisses murailles, fortement assises sur le roc et baignées d’un côté par la Maine, étaient flanquées de dix-sept tours hautes de quarante mètres; construit en ardoises avec des cordons de pierre, le château d’Angers est encore à peu près tel qu’au treizième siècle; les hommes on seulement démoli le sommet des tours.
LE DIRECTOIRE - ZÜRICH, Les Tuileries en 1800 (d’après une gravure du temps). La France, avide d’ordre, accueillit avec joie le coup d’État du 18 brumaire. Les royalistes se persuadèrent que Bonaparte allait rétablir la monarchie absolue et l’ancien régime; la masse du peuple, désenchantée de son premier enthousiasme, lui fut reconnaissante de ramener la paix publique. « Qu’il n’y ait plus, disait-il habilement, ni jacobins, ni modérés, ni royalistes; qu’il n’y ait plus maintenant que des Français. » Toute la partie belliqueuse de la nation se réjouissait de marcher sous les ordres d’un général invincible; ses soldats étaient fiers de sa fortune; enfin les bourgeois paisibles et les commerçants le bénissaient d’avoir rendu à Paris sa sécurité, son mouvement et son luxe. La France était complice de Bonaparte.
FRANÇOIS 1er - CHARLES-QUINT, Charles-Quint. Charles-Quint, né à Gand en 1500, était fils de Philippe le Beau, archiduc d’Autriche, et de Jeanne la Folle, fille de Ferdinand le Catholique et d’Isabelle de Castille. Il fut roi d’Espagne à la mort de son grand-père maternel (1516), et empereur d’Allemagne à la mort de son grand-père paternel Maximilien (1519). Il abdiqua en 1556, se retira au couvent de Saint-Just, en Espagne, et y mourut en 1558.
HENRI III - HENRI DE BOURBON, Mort de Catherine de Médicis. Lorsque Henri III vit son ennemi mort, il descendit chez sa mère, retenue au lit par la goutte: il ne l’avait pas prévenue de ses desseins contre le duc de Guise, et Catherine, dont l’appartement était situé au-dessous de celui du roi, se demandait en tremblant ce qui venait de se passer. La sinistre nouvelle la frappa de stupeur; forcée de se reconnaître dans son fils, elle se sentait trop criminelle pour lui reprocher un crime; accablée par la vieillesse et par la maladie, tourmentée d’angoisse et de remords, délaissée et maudite, elle mourut en proie au désespoir, douze jours seulement après le duc de Guise (5 janvier 1589).
CHARLES VI & SES ONCLES, Assassinat du duc d’Orléans. Comme le duc d’Orléans sortait de chez la reine et suivait la rue Vieille-du-Temple, une vingtaine d’hommes, cachés près de la porte Barbette, se jetèrent à la fois sur lui en criant: A mort. « Arrêtez, leur dit-il, je suis le duc d’Orléans. » - « C’est ce que nous demandons », répondit la bande en le frappant. Le duc, qui n’avait avec lui que deux écuyers et quatre valets, ne put pas même se défendre: l’un des écuyers fut tué à ses côtés; les autres s’enfuirent. Il n’était que huit heures du soir, mais la nuit était noire et la rue déserte; le malheureux fut criblé de coups, et les assassins, qui ne voulaient pas le voir ressusciter comme Clisson, ne se retirèrent qu’après lui avoir écrasé la tête (Novembre 1407).
FRANÇOIS 1er - PAVIE, François 1er à Pavie. L’armée française, bien retranchée près de Pavie, n’avait qu’à se tenir sur la défensive pour réduire Bourbon et Pescara à licencier leurs soldats mercenaires qu’ils ne pouvaient payer; les vieux généraux détournaient François 1er d’aventurer tout dans une bataille, mais il ne voulut rien entendre « à ces artifices » et il sortit de ses lignes à la grande joie de l’ennemi; entraîné par son ardeur, il s’élança avec sa cavalerie en avant de ses canons qu’il rendit inutiles, et se trouva bientôt entouré par les Allemands et par les Espagnols; ses compagnons furent tués ou pris les uns après les autres, François tomba au pouvoir de l’ennemi et le reste de l’armée se retira en désordre (févr. 1525).
LOUIS XIV - TRAITÉ D’UTRECHT, Victoire de Denain. Denain fut un éclatant retour de fortune. Le prince Eugène avait plus d’hommes que Villars, mais ses forces étaient disséminées de la Sambre à l’Escaut. Villars, après avoir trompé l’ennemi par d’habiles manœuvres, se porta rapidement avec toutes ses forces contre le camp retranché de Denain, l’emporta d’assaut sous un feu effroyable, y détruisit 8000 hommes et y prit soixante drapeaux. Le reste des ennemis arrivèrent au bruit du canon, mais ils trouvèrent le camp au pouvoir des Français et furent contraints de se retirer; la victoire n’avait pas coûté à Villars plus de 500 hommes (24 juillet 1712).
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Mort de Louis V. Louis V se préparait à marcher contre l’archevêque de Reims Adalbéron, lorsqu’il mourut subitement, comme étaient morts son père Lothaire et son grand-père Louis IV. Selon le chroniqueur Richer, il fit une chute terrible en chassant à pied dans une forêt, fut pris d’une fièvre ardente et mourut au bout de quelques jours le 21 mai 987. D’autres chroniqueurs accusent sa femme de l’avoir empoisonné. Ce qui est sûr c’est que les derniers Carolingiens mouraient à propos pour leurs ennemis.
LOUIS XVI, Marie-Antoinette. Marie-Antoinette, qui avait épousé Louis XVI en 1770, était fille de l’empereur d’Allemagne François 1er et de Marie-Thérèse d’Autriche. Elle était d’une rare beauté et d’une grâce exquise, mais sa gaieté déplaisait aux mécontents, et son luxe irritait le peuple affamé; ses moindres fautes passèrent pour des crimes.
LOUIS LE DÉBONNAIRE ET SES FILS, Humiliation de Louis le Débonnaire. Tombé aux mains de ses fils rebelles, Louis le Débonnaire fut soumis à une humiliation odieuse. On le mena dans l’église Saint-Médard à Soissons; on le força à se mettre à genoux et à lire devant tous un long aveu de ses fautes, vraies ou imaginaires; puis on lui enleva ses insignes militaires, et on le revêtit d’une robe de pénitent; après quoi on l’enferma dans une étroite prison pour le reste de ses jours (833).
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Journée du 10 Août. Les Prussiens, en entrant en campagne, menacèrent Paris d’une complète destruction, si la personne du roi n’était pas respectée. Le peuple releva aussitôt le défi et se rua sur les Tuileries; la lutte fut féroce : les défenseurs du palais, au nombre d’environ quinze cents, repoussèrent d’abord la multitude, mais assaillis de toutes parts, ils succombèrent sous le nombre; sept cents d’entre eux furent égorgés; les autres s’enfuirent par le jardin; la famille royale, qui s’était réfugiée à l’assemblée, fut enfermée à la prison du Temple.
CHARLES VI & SES ONCLES, Charles VI dans la forêt du Mans. Charles VI, qui avait juré de châtier Pierre de Craon, traversait la forêt du Mans par une chaleur accablante, quand tout à coup un homme vêtu de haillon, la tête et les pieds nus, s’élança d’un taillis et saisit le cheval du roi par la bride, en s’écriant: « Arrête, noble roi, tu es trahi. » L’homme se sauva, et Charles VI continua sa route sans parler, mais bientôt un des pages, s’étant endormi sur son cheval, lâcha sa lance, et le fer heurta le casque de son voisin: le roi, croyant à une trahison, tira son épée, se précipita sur son escorte, en criant: « Sus aux traîtres », frappa de tous côtés des coups furieux et tua plusieurs hommes; on ne put qu’à grand’peine s’emparer de lui: le malheureux roi était fou. (Août 1392).
LOUIS XIV - SUCCESSION D’ESPAGNE, Combat dans Crémone. Après Louvois les abus avaient reparu dans l’armée : les grades furent donnés à la faveur, et l’incapacité des généraux amena des désastres. A Crémone, Villeroi, qui ne savait pas se garder, fut fait prisonnier la nuit, à son quartier général, par des cavaliers impériaux, et les Français, dispersés dans les casernes, coururent le plus grand danger; ils purent heureusement se rallier et chasser l’ennemi de la ville, si bien qu’ils eurent le double avantage de conserver Crémone et d’avoir perdu Villeroi. (Février 1702.)
NAPOLÉON - LA FRANCE EN 1810, Baptême du roi de Rome. Napoléon II, né le 20 mars 1811, entra triomphalement dans la vie : cent-un coups de canon saluèrent sa naissance; il reçut dès le berceau la couronne de roi de Rome; son baptême célébré à Notre-Dame eut pour témoins le Sénat, cent évêques, vingt cardinaux, trois rois; et l’enthousiasme fut immense quand Napoléon éleva l’enfant au-dessus de sa tête pour le présenter à la foule : les ennemis mêmes de l’empereur étaient émus, et personne ne pouvait pressentir que quatre ans après il n’y aurait plus d’empire, que Napoléon mourrait prisonnier des Anglais, et que le roi de Rome, enlevé par les Autrichiens, s’éteindrait à vingt et un ans, lieutenant-colonel d’un régiment autrichien sous le nom de duc de Reichstadt.
LOUIS VII, Alexandre III pose la première pierre de Notre-Dame. Le XIIe siècle est une époque de transition dans l’histoire de l’art: l’architecture romane, qui est dans toute sa splendeur au XIIe siècle, fait place à l’architecture ogivale ou gothique, dont le nom exact serait l’architecture française du moyen âge: le plein cintre est remplacé par l’ogive; les nefs sont plus élancées et s’appuient en dehors sur des contreforts et sur des arcs-boutants, qui se transforment en ornements nouveaux. Notre-Dame de Paris est, avec les cathédrales de Senlis, de Noyon, de Laon et de Soissons, une des premières églises ogivales: la première pierre en fut posée en 1163 par le pape Alexandre III.
JEAN - POITIERS, Bataille de Poitiers. Le Prince Noir, qui n’avait que dix mille hommes contre cinquante mille, s’était retranché sur un coteau planté de vignes et coupé de haies, absolument impraticable à la cavalerie; on ne pouvait l’attaquer que de front par un chemin creux et étroit; s’y engager, c’était courir à un désastre. Les chevaliers s’y élancèrent pourtant, emportés par leur bouillante ardeur, mais, arrêtés par une barricade de chariots, accablés par une grêle de flèches et chargés en flanc, ils rebroussèrent chemin à la hâte, et jetèrent le désordre dans le reste de l’armée. Jean, après s’être défendu longtemps avec son jeune fils Philippe, remit son épée à un Français qui servait dans l’armée anglaise: deux mille chevaliers furent faits prisonniers avec le roi; onze mille hommes, la fleur de la chevalerie, demeuraient couchés sur le champ de bataille (Sept. 1356).
HENRI IV - ÉDIT DE NANTES, Prise d’Amiens par les Espagnols. La prise d’Amiens par les Espagnols montre combien la guerre d’alors différait de celle d’aujourd’hui. Un matin une quarantaine de paysans, chargés de sacs de noix et suivis d’une lourde charrette, se présentent à une porte de la ville; pendant que les uns font visiter les sacs et donnent des noix aux soldats, d’autres arrêtent la voiture sous la herse et coupent rapidement les traits des chevaux, puis les faux paysans tirent tous ensemble des armes cachées et se précipitent sur les Français : la herse tombe aussitôt, mais s’arrête sur la voiture; d’autres Espagnols, qui se tenaient prêts à accourir, se glissent en rampant entre les roues et prêtent main-forte à leurs camarades; l’armée tout entière les suit et la ville est prise (mars 1597).
LOUIS XIV - MAZARIN, Condé à Fribourg. Les Allemands étaient retranchés, près de Fribourg, sur des hauteurs qui semblaient inaccessibles, mais les Français avaient pour chefs Turenne et Condé. Condé, descendu de cheval, se mit à la tête de la colonne d’attaque, et escalada les retranchements sous un feu terrible. Les Allemands battirent en retraite.
LOUIS XI - PÉRONNE, Louis XI au château de Péronne. Louis XI, qui ne se sentait pas assez fort pour vaincre, entreprit de fléchir encore une fois son mortel ennemi par d’aimables paroles; il alla trouver Charles à Péronne comme il l’avait fait à Charenton, l’embrassa deux fois, et se promena à son bras en signe de bonne amitié. Mais tout à coup arrive la nouvelle que les Liégeois se soulèvent contre le duc, et qu’il ont à leur tête des envoyés du roi de France: saisi de rage, Charles fit enfermer le roi dans sa chambre, et parla de le tuer ou tout au moins de le jeter en prison pour toujours. Louis XI passa trois jours dans l’angoisse, allant sans cesse de la fenêtre à la porte, et quand il entendait quelque bruit dans l’escalier, il se figurait que Charles montait avec des bourreaux pour le tuer.
LOUIS XV - VOLTAIRE, Buffon. Grand écrivain et grand savant, auteur d’une Histoire naturelle qui compte trente-six volumes.
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Assassinat des députés français à Rastadt. Les députés français envoyés à Rastadt pour porter des paroles de paix aux Allemands quittèrent la ville en voiture avec leurs familles, quand des hussards autrichiens fondirent sur eux et les sabrèrent (avril 1799). Ainsi les ennemis de la France, dans leur haine de la Révolution, ne reculaient pas même devant l’infamie.
MAIRES DU PALAIS, Entrée de Charles Martel à Paris. Charles Martel, après sa victoire de Poitiers, partagea avec son armée l’immense butin qu’il trouva dans le camp ennemi, troupeaux de bœufs et de moutons, riches étoffes, vases précieux, et lingots d’or, que les Arables avaient enlevés aux Aquitains, puis il revint à Paris en triomphe à la tête de ses Francs victorieux. On le regardait comme le sauveur de la chrétienté, et il n’eût tenu qu’à lui de prendre le titre de roi; il se contenta d’en exercer le pouvoir et de préparer l’avènement de son fils Pépin.
LOUIS VI, La tour de Montlhéry. Louis VI entreprit d’abord de pacifier les environs de sa capitale. Le sire de Montlhéry, à quelques lieues de Paris, désolait toute la contrée par ses brigandages; Louis VI marcha contre lui, mais l’armée royale était si faible encore, et le château si bien défendu que le roi ne put forcer le brigand dans son repaire. Plusieurs tentatives échouèrent, et ce fut seulement après la mort du seigneur que la forteresse tomba aux mains du roi: il la fit démanteler, et n’en conserva que le fier donjon qu’on voit encore aujourd’hui.
LES DERNIERS CAROLINGIENS, Hugues et Raoul. Hugues le Grand aurait pu se faire élire roi par les grands après la déposition de Charles le Simple; mais il préféra affermir sa puissance dans son duché, et il fit donner la couronne à son beau-frère Raoul, duc de Bourgogne. Raoul fut sacré à Saint-Médard de Soissons par l’archevêque de Sens (923). Quand au malheureux Charles le Simple il fut emprisonné à Péronne et y mourut en 929.
LE SIÈCLE DE LOUIS XIV, Pascal. Pascal, né à Clermont-Ferrand en 1623, mort à Paris en 1662. - Pascal est aussi un grand philosophe, un penseur de génie: ses Pensées sont une des œuvres les plus fortes qu’aient produites l’esprit humain. Écrivain incomparable, il a ajouté à la clarté et à l’élégance de la prose française. Enfin il fut en même temps, comme Descartes, grand mathématicien et grand physicien.
LOUIS XIV - SUCCESSION D’ESPAGNE, Résistance de Toulon. Après la défaite de Turin, l’Italie fut perdue et la France envahie. Le prince Eugène, Français passé au service de l’Autriche, et le duc de Savoie Victor-Amédée pénétrèrent en Provence, avec quarante mille hommes, et assiégèrent Toulon, que les Anglais et les Hollandais bloquaient par mer avec cinquante vaisseaux de ligne. Mais la ville résista au bombardement, les Provençaux prirent les armes, et l’ennemi, pour ne pas être coupé de l’Italie, dut lever le siège après avoir perdu 10 000 hommes. (Août 707.)
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Le Chêne de Vincennes. Saint Louis accomplit une grande réforme dans la manière de rendre justice: le jugement de Dieu, c’est-à-dire le duel, et les épreuves judiciaires, par l’eau froide, l’eau bouillante ou le feu, firent place à des enquêtes, à des interrogatoires, à des plaidoyers et à des jugements, pour le grand bien de l’humanité. Saint Louis ordonna que les juges et les témoins eussent sous les yeux dans tous les tribunaux l’image du Christ, le juge des juges; enfin, pour protéger le faibles contre les injustices, il voulut que les hommes condamnés par leurs seigneurs pussent appeler à sa cour, qui jugerait en dernier ressort. Lui-même écoutait avec bienveillance les plaintes des malheureux, et quand il résidait en été au château de Vincennes, il lui arrivait quelquefois, après la messe, d’aller s’asseoir au pied d’un chêne pour y rendre justice.
HENRI IV - ARQUES, Harlay. Achille de Harlay rappelle Michel de l’Hôpital. Premier président du parlement de Paris en 1582, il se montra toujours tolérant et désintéressé au milieu des luttes religieuses et des intrigues politiques. Il brava courageusement Henri de Guise, puis les Seize, se dévoua à la cause de Henri IV et travailla de tout son cœur à apaiser les partis.
HENRI II - METZ, Les patenôtres de M. le Connétable. Les paysans de l’Angoumois, de la Saintonge et du Bordelais, tyrannisés par les agents de la gabelle, s’étaient soulevés au cri de « Mort aux gabeleurs », avaient pillé Saintes, Cognac et Ruffec, et torturé affreusement les receveurs de la gabelle. Le connétable de Montmorency, chargé de rétablir l’ordre en Guyenne, se signala par ses cruautés: à Bordeaux, plus de cent quarante personnes furent décapitées, pendues, brûlées, démembrées, empalées (1548). Le Connétable excitait lui-même ses soldats: « Pendez-moi celui-ci; branchez-moi celui-là », disait-il en récitant son chapelet. Le peuple le haït comme il haïssait les bourreaux, et l’on répéta longtemps en proverbe: « Dieu nous garde des patenôtres de M. LOUIS XVI, Combat de la Surveillante et du Québec. Le duel de ces deux frégates est resté fameux : le commandant de la Surveillante, le breton du Couëdic de Kergoualer, y montra une énergie surhumaine; couvert de blessures, il garda le commandement, démâta la frégate ennemie, l’aborda, l’incendia, puis recueillit les Anglais et les traita comme des naufragés. La Surveillante rentra triomphalement à Brest, saluée par les acclamations d’une foule enthousiaste (8 octobre 1779). Du Couëdic mourut de ses blessures, mais son nom est un des plus glorieux de l’histoire.
INVASION DES BARBARES, Mérovée L’histoire des rois francs avant Clovis est extrêmement obscure. Mérovée ne nous est pas plus connu que Clodion. Nous savons seulement qu’il lui succéda comme roi et que les Francs marchèrent avec Aétius contre Attila; on peut supposer que Mérovée les commandait à la bataille de Châlons. Nous savons aussi qu’il fut le père de Childéric, mais nous ne pouvons pas affirmer qu’il fût le fils de Clodion, ni que ce ne soit pas un autre Mérovée plus ancien qui ait donné son nom à la race mérovingienne.
PHILIPPE AUGUSTE - JEAN SANS TERRE, Assassinat d’Arthur de Bretagne. Henri II avait eu quatre fils: Henri, Richard, Geoffroy et Jean sans Terre. Quand Richard fut mort, deux prétendants se trouvèrent en présence, Jean sans Terre, et Arthur de Bretagne, fils de Geoffroy. Arthur avait le droit pour lui, et il fut soutenu par Philippe Auguste, mais il tomba entre les mains de son oncle Jean, qui l’emmena dans une barque, le poignarda et jeta son corps dans la Seine (1203).
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