LES ORIGINES (de 58 av. J.-C. à 887)
Période romaine
Mérovingiens
Carolingiens
LA FÉODALITÉ (de 887 à 1483)
Toute puissance de la Féodalité
La royauté féodale
Déclin de la Féodalité
Guerre de Cent ans
Ruine de la Féodalité
LA MONARCHIE (de 1483 à 1789)
Guerres d'Italie
Guerres contre la maison d'Autriche
Guerres de religion
Apogée de la France monarchique
Déclin de la monarchie
LA REVOLUTION
Ruine de l'Ancien régime
La République
L'Empire
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Bataille de Tolbiac Grégoire de Tours, le principal historien de Clovis, nous raconte une légende fameuse sur la bataille de Tolbiac: la reine Clotilde ne cessait de supplier le roi d’abandonner les idoles et de se faire chrétien; rien ne pouvait l’y décider, mais il arriva que, dans une grande bataille contre les Alamans, à Tolbiac, près du Rhin (496), l’armée de Clovis eut un moment le dessous; quelques soldats commençaient à lâcher pied, quand Clovis éleva les mains vers le ciel, et s’écria: « Jésus-Christ, Dieu de Clotilde, j’invoque ton secours; si tu m’accordes la victoire, je croirai en toi, et je me ferai baptiser en ton nom. » Les Alamans tournèrent le dos aussitôt, et Clovis reconnaissant se fit chrétien.
LA FÉODALITE, Hache. Fléau. Masse. Outre la lance et l’épée le chevalier était armé d’une hache, d’un poignard, d’un fléau d’armes, et d’une masse d’armes, massue garnie de pointes.
LOUIS XVI, Intrépidité de Suffren. Dans la mer des Indes, Suffren remporta d’éclatantes victoires. Il était à la fois le plus habile des amiraux et le plus intrépide des capitaines. Au combat de Trinquemale il se trouva longtemps entouré de trois vaisseaux anglais : son navire était démâté, transpercé, désemparé, mais Suffren avait résolu de périr plutôt que de se rendre, son héroïsme donna à l’équipage des forces surhumaines; les autres vaisseaux eurent le temps de le dégager, et les Anglais furent dispersés. (Septembre 1782.)
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, Beaufort. Le duc de Beaufort, après s’être distingué sous Louis XIII dans la guerre de Trente ans, fut un des principaux chefs de la cabale des Importants, puis de la Fronde : on le surnomma le roi de Halles. Quand il eut fait sa soumission, il fut chargé de la guerre contre les Barbaresques, et fut tué par les Turcs (1669).
CHARLES IX - GUERRES DE RELIGION, Catherine de Médicis & Charles IX. Charles IX, après avoir longtemps résisté aux excitations de sa mère, avait fini par lui céder: « Par la mort Dieu, dit-il avec rage, puisque vous trouvez bon qu’on tue l’amiral, je veux, moi, qu’on tue aussi tous les huguenots de France, pour qu’il n’en reste pas un qui puisse me le reprocher. » Catherine ne négligea rien pour que ce désir fût pleinement satisfait.
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Une foire au treizième siècle. La France s’était beaucoup enrichie pendant le treizième siècle: favorisés par le bon gouvernement de saint Louis, l’industrie et le commerce s’étaient rapidement développés. Les routes étaient devenues plus sûres, les péages moins onéreux, les communications plus faciles. Troyes, Provins, Saint-Denis, Beaucaire, avaient des foires célèbres dans le monde entier. Marseille, la Rochelle, Harfleur étaient des ports très florissants. Cette prospérité s’arrêta malheureusement sous Philippe le Bel, parce qu’il augmenta les impôts et surtout parce qu’il proscrivit les Juifs et les Lombards, qui étaient les banquiers du moyen âge.
INVASION DES BARBARES, Mérovée L’histoire des rois francs avant Clovis est extrêmement obscure. Mérovée ne nous est pas plus connu que Clodion. Nous savons seulement qu’il lui succéda comme roi et que les Francs marchèrent avec Aétius contre Attila; on peut supposer que Mérovée les commandait à la bataille de Châlons. Nous savons aussi qu’il fut le père de Childéric, mais nous ne pouvons pas affirmer qu’il fût le fils de Clodion, ni que ce ne soit pas un autre Mérovée plus ancien qui ait donné son nom à la race mérovingienne.
LA GAULE CONQUISE PAR LES ROMAINS, Les députés gaulois jurent de s’unir contre les Romains. Quand les Gaulois s’unirent pour défendre leur pays ( 53), des députés de tous les États ligués se rassemblèrent secrètement dans le pays des Carnutes (Chartres), et là, sur les étendards réunis en faisceau, ils jurèrent solennellement de prendre les armes pour la patrie commune. Des crieurs disposés sur les routes donnèrent rapidement le signal de l’insurrection, et Vercingétorix organisa la résistance.
LES QUATRE PREMIERS CAPÉTIENS, Guillaume à la bataille d’Hastings. Harold ayant manqué à son serment, Guillaume le fit excommunier solennellement, et envahit l’Angleterre au nom du Pape, qui lui avait envoyé une bannière bénite et un cheveu de Saint-Pierre; un grand nombre de prêtres et de religieux suivaient son armée, et chantaient des litanies. Le jour de la bataille d’Hastings, il attacha à son armure les plus vénérées des reliques sur lesquelles Harold avait juré, et les Normands, exaltés par ce spectacle, s’élancèrent en avant aux cris de « Notre-Dame ! Dieu aide ! Dieu aide ! » Les Anglo-Saxons furent exterminés, et l’infortuné Harold fut au nombre des morts (octobre 1066).
SAINT LOUIS - DERNIÈRE CROISADE, Mort de saint Louis. Quand saint Louis senti la mort approcher, il fit venir son fils Philippe et lui donna ses derniers conseils: « Mon fils, lui dit-il, je te recommande avant tout d’aimer Dieu et de te garder de lui déplaire; laisse tes confesseurs, tes parents et tes familiers te reprendre de tes fautes, et te guider par leurs enseignements; sois bon envers les pauvres, et ne lève d’impôts sur ton peuple que pour la défense du royaume. Fais justice à chacun; aime la vérité; surveille tes baillis, tes prévôts et tes autres officiers; ne néglige rien pour que tes sujets vivent en paix les uns avec les autres; ne fais pas la guerre sans nécessité… Adieu, mon enfant, je te prie de te souvenir de moi, et je te donne ma bénédiction en priant Dieu qu’il te garde de tous maux, et qu’il nous rassemble auprès de lui, après cette vie mortelle. » (Août 1270.)
CHARLES VI - AZINCOURT, Combat dans Paris. Quand les Armagnacs réfugiés à la Bastille surent le petit nombre des Bourguignons, ils sortirent de la forteresse, au nombre de seize cents, et s’avancèrent par la rue Saint-Antoine jusqu’aux abords de l’Hôtel de Ville, en criant: « Ville gagnée, tuez tout! », mais le peuple, accourant de toutes part, se jeta sur eux avec rage, pendant que les pierres pleuvaient des fenêtres; les Armagnacs ne regagnèrent la Bastille qu’après avoir perdu quatre cents des leurs. La populace rechercha ensuite tous les Armagnacs qui se tenaient cachés dans les maisons, et ces malheureux, au nombre de huit cents, soldats, nobles, bourgeois, prêtres et femmes mêmes périrent jusqu’au dernier dans d’affreux supplices (Juin 1418).
NAPOLÉON - CAMPAGNE DE RUSSIE, Prise d’une redoute à la bataille de la Moskova. La bataille de la Moskova est la plus meurtrière des batailles de l’Empire, après celle de Leipsick; les deux armées étaient à peu près égales en force, et la victoire fut longtemps disputée : certaines positions furent perdues et reprises deux fois. Ce fut une grande charge de cavalerie qui décida de la journée; les cuirassiers de Montbrun et de Caulaincourt, après avoir culbuté la cavalerie russe, pénétrèrent à sa suite au milieu des positions ennemies, et frayèrent le chemin à l’infanterie française. Mais Caulaincourt et Montbrun restaient sur le champ de bataille; 45 autres généraux et 30 000 hommes avaient été frappés, dont plus de 12 000 à mort; Ney et Murat, restés tout le jour au milieu d’un feu épouvantable, n’avaient pas été touchés; les Russes avaient 60 000 hommes hors de combat et leur général, Bagration, était parmi les morts (7 septembre 1812).
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Le Dauphin affame Paris. Quand le Dauphin fut sorti de Paris, les nobles accoururent de toutes parts à son appel, et il se trouva bientôt à la tête de 7000 cavaliers armés de toutes pièces. C’était trop peu pour prendre les murs d’assaut, mais ce fut assez pour affamer la ville: tous les arrivages de la haute Seine et de la Marne furent arrêtés au pont de Charenton par les troupes royales, et Paris ne tarda pas à souffrir de la famine.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Mort du comte de Soissons au combat de la Marfée. La guerre eût été bientôt terminée, si la maison d’Autriche n’eût pas eu des alliés parmi les Français eux-mêmes. Un ennemi de Richelieu, le comte de Soissons, se révolta, appela les Espagnols et les Impériaux, et leur ouvrit la ville de Sedan. Une petite armée française s’avança pour les combattre, et fut entièrement défaite au bois de la Marfée, mais le comte de Soissons fut tué d’un coup de pistolet pendant la poursuite; ses partisans se dispersèrent, et les ennemis ne purent profiter de leur victoire (juillet 1641).
LOUIS XIV - COLBERT ET LOUVOIS, Porte de Cette. Cette est la porte maritime du canal du Midi, qui relie le Rhône à la Garonne, la Méditerranée à l’Atlantique. Cette est, comme le canal, l’œuvre de Colbert et de Riquet.
HENRI III - HENRI DE GUISE, Le duc d’Alençon. Le duc d’Alençon était le plus jeune fils de Henri II. Dévoré d’ambition, il profita de l’impopularité de Henri III pour tenter de le renverser, se mit à la tête des Politiques, s’allia aux protestants, et se fit donner de riches apanages par la paix de Monsieur. Il essaya ensuite d’être roi des Pays-Bas, puis d’épouser la reine d’Angleterre et mourut en 1584, trompé dans toutes ses espérances et dégoûté de la vie.
LOUIS VI, La tour de Montlhéry. Louis VI entreprit d’abord de pacifier les environs de sa capitale. Le sire de Montlhéry, à quelques lieues de Paris, désolait toute la contrée par ses brigandages; Louis VI marcha contre lui, mais l’armée royale était si faible encore, et le château si bien défendu que le roi ne put forcer le brigand dans son repaire. Plusieurs tentatives échouèrent, et ce fut seulement après la mort du seigneur que la forteresse tomba aux mains du roi: il la fit démanteler, et n’en conserva que le fier donjon qu’on voit encore aujourd’hui.
PHILIPPE LE BEL - BONIFACE VIII, Château du Temple, à Paris. Les Templiers, à la fois moines et templiers, avaient été institués pour combattre les Infidèles en Terre-Sainte. Mais quand le temps des croisades fut passé, ils restèrent organisés dans les différents pays de l’Europe comme ils l’avaient été en Palestine; enrichis par des donations, braves, disciplinés, aveuglément soumis à leur Grand-maître, ils pouvaient devenir dangereux pour la royauté. En France, leur monastère principal était le Temple, château fort aujourd’hui détruit, mais qui a laissé son nom au quartier.
HENRI II - METZ, Les patenôtres de M. le Connétable. Les paysans de l’Angoumois, de la Saintonge et du Bordelais, tyrannisés par les agents de la gabelle, s’étaient soulevés au cri de « Mort aux gabeleurs », avaient pillé Saintes, Cognac et Ruffec, et torturé affreusement les receveurs de la gabelle. Le connétable de Montmorency, chargé de rétablir l’ordre en Guyenne, se signala par ses cruautés: à Bordeaux, plus de cent quarante personnes furent décapitées, pendues, brûlées, démembrées, empalées (1548). Le Connétable excitait lui-même ses soldats: « Pendez-moi celui-ci; branchez-moi celui-là », disait-il en récitant son chapelet. Le peuple le haït comme il haïssait les bourreaux, et l’on répéta longtemps en proverbe: « Dieu nous garde des patenôtres de M. INVASION DES BARBARES, Attila vaincu. Contre Attila tous les peuples s’unirent, Gaulois, Romains, Francs, Burgondes, Wisigoths, et l’on vit marcher contre lui une armée formidable, que commandaient le général romain Aétius, le roi wisigoth Théodoric, et le roi franc Mérovée. Les Huns, surpris dans la ville d’Orléans, qu’ils venaient de prendre, battirent en retraite et ne s’arrêtèrent que dans les plaines de la Champagne, plus près de Troyes que de Châlons: Attila avait cherché un champ de bataille où il pût déployer son innombrable cavalerie. Le choc des deux armées fut terrible; jamais de mémoire d’homme de pareilles masses ne s’étaient heurtées. L’historien Jornandès raconte qu’un petit ruisseau fut changé en torrent qui roulait des flots de sang humain. Enfin les Huns furent enfoncés, et la nuit seule les sauva d’un immense massacre. Attila, serré de près dans son camp, fit préparer un grand bûcher, et se plaça au sommet avec une torche, prêt à se jeter dans les flammes au premier péril, « pour qu’aucun homme ne se vantât de l’avoir tué ». Les vainqueurs ne renouvelèrent pas leur attaque, et laissèrent Attila se retirer de l’autre côté du Rhin.
FILS DE CLOVIS, Mort de Chramne Clotaire, dans les dernières années de sa vie, eut à réprimer deux révoltes de son propre fils Chramne, celui qu’il aimait le mieux entre tous ses enfants. La première fois il lui fit grâce, mais la seconde, Chramne, vaincu en Bretagne, près de Dol, et fait prisonnier dans sa fuite, implora vainement son pardon; il fut lié solidement sur un banc de bois, enfermé dans une chaumière et brûlé avec sa femme et ses enfants.
CHARLES VII - FIN DU MOYEN AGE, Le vœu du Faisan. A la nouvelle de la prise de Constantinople, le pape voulut organiser une croisade; mais l’enthousiasme religieux s’était refroidi; la guerre de Cent Ans finissait à peine, et la France était épuisée. Un seul prince parla de marcher contre les Infidèles: ce fut le duc de Bourgognes Philippe le Bon, esprit chevaleresque et belliqueux; il réunit la noblesse à Lille dans un festin colossal, où il essaya d’échauffer les cœurs par des allégories; une jeune fille représentant l’Église s’avança vêtue de deuil, et implora l’assistance de la chevalerie bourguignonne; le duc jura sur un faisan qu’il irait en Orient combattre le Grand-Turc, et tous les convives répétèrent le même serment, mais aucun d’eux ne tint parole (1454).
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (4) Les protestants de l’Aunis, de la Saintonge et de la Normandie essayaient de s’enfuir par mer; un assez grand nombre réussirent à gagner l’Angleterre à travers mille dangers, mais des soldats surveillaient les côtes, des navires croisaient au large, et beaucoup de malheureux furent ramenés les fers aux mains et condamnés.
NAPOLÉON - CAMPAGNE D’ALLEMAGNE, Bataille de Leipzick. La bataille de Leipzick, appelée par les Allemands la bataille des nations, est la plus meurtrière des temps modernes : 130 000 Français y luttèrent pendant trois jours contre 330 000 Autrichiens, Prussiens, Allemands, Russe et Suédois; ils perdirent 50 000 hommes, et l’ennemi plus de 60 000. La première journée, celle du 16 octobre, fut une victoire, mais le surlendemain les alliés, qui recevaient sans cesse des renforts, recommencèrent la lutte : les Français avaient encore l’avantage quand tout à coup 12 000 Saxons et Wurtembergeois, nos derniers alliés allemands, qui formaient une partie de notre ligne passèrent à l’ennemi et se retournèrent aussitôt contre nous; l’armée française, coupée en deux, fut forcée de reculer et la retraite se changea en désastre; toute l’arrière-garde fut détruite.
LOUIS XIII - RICHELIEU, Le maréchal de Créquy. Maréchal de France en 1622, Créquy prit une part glorieuse à la guerre contre le duc de Savoie : ce fut lui qui conduisit l’attaque du Pas de Suse. Pendant la guerre de Trente ans il servit en Italie contre les Espagnols, et fut tué d’un coup de canon en 1658.
JEAN - ÉTIENNE MARCEL, Scène de pillage. Jamais les paysans ne furent plus malheureux qu’au milieu du quatorzième siècle: ils souffraient à la fois de la guerre, de la peste et du brigandage: les pillards de tous les pays s’étaient réunis en bandes, pour piller la France vaincue; ils saisissaient les récoltes, les bestiaux, les attelages, et brûlaient ce qu’ils ne pouvaient emporter; les paysans qui refusaient de donner leur argent étaient torturés et massacrés.
HENRI II - CALAIS, Siège de Calais. Le duc François de Guise, qui ambitionnait la plus haute fortune, se trouva au premier rang avec son frère le cardinal, le jour où le connétable et l’amiral, ses deux rivaux, furent tombés au pouvoir de l’ennemi. Nommé lieutenant général, il fut aussi heureux qu’habile: il envoya d’abord l’armée sur la Meuse pour y attirer l’ennemi, puis tout à coup il la rappela à lui en toute hâte, et mit le siège devant Calais, où les Anglais n’avaient laissé qu’une faible garnison (1er janvier 1558); dès le premier jour, le petit fort de Sainte-Agathe fut enlevé d’un coup de main; les deux autres forts, foudroyés par l’artillerie française, furent abandonnés deux jours après; le château fut emporté d’assaut, le 6 au soir, et le gouverneur capitula le 8. La France passa du désespoir à la joie, et François de Guise fut acclamé comme le sauveur de la patrie.
PHILIPPE AUGUSTE - BOUVINES, Étudiants au treizième siècle. A la fin du douzième siècle les maîtres et les écoliers s’associèrent pour former une corporation qui porta le nom d’Université; ils obtinrent de Philippe Auguste et du pape d’importants privilèges: ils ne pouvaient être arrêtés pour dettes, ni jugés par le prévôt de Paris: ils avaient un tribunal spécial et un chef élu qu’on appelait le Recteur; son entrée en fonctions était célébrée par une procession: il avait une robe d’écarlate violette, une ceinture de soie avec des glands d’or, un large baudrier de ruban, un mantelet d’hermine et un bonnet carré; il avait le pas sur les évêques. La plupart des étudiants vivaient en commun dans les collèges.
NAPOLÉON - IÉNA, Le général Augereau. LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Proclamation de la République romaine. Les Français étaient attendus par plus d’un peuple comme des libérateurs : à Rome, dès qu’ils parurent, le gouvernement pontifical fut renversé, les démocrates se réunirent dans l’ancien Forum et y proclamèrent le rétablissement de la République romaine (février 1798).
LOUIS XII - BAYARD, États généraux de 1506. Louis XII vaincu, et touché des souffrances du peuple, allait acheter la paix à des conditions désavantageuses pour la France; mais les États généraux, réunis à Tours, le supplièrent de continuer plutôt la guerre, le remercièrent de ses bienfaits et lui décernèrent le titre de Père du Peuple (1506).
HENRI IV - ARQUES, Sully. Sully, qui avait été le compagnon de Henri IV dans toutes ses guerres, était son ami et son conseiller. Devenu premier ministre il se montra aussi habile administrateur qu’il avait été brave soldat, et réussit à rétablir l’ordre dans les finances et à relever l’agriculture : « Labourage et pâturage, répétait-il, sont les deux mamelles de la France »
SAINT LOUIS - GOUVERNEMENT, La Sainte-Chapelle, à Paris. Construite sous le règne de saint Louis.
CHARLES LE CHAUVE, Massacre des moines par les Normands. Les Normands débarquaient à l’improviste, fondaient sur un village ou sur un monastère, escaladaient les murs, pillaient les maisons, massacraient ceux qui leur tenaient tête, et s’enfuyaient avec leur butin sur leurs barques rapides. Païens fanatiques, ils aimaient surtout à violer les églises, à brûler les livres saints, et à disperser les reliques; ils torturaient les moines pour leur faire dire où était caché l’argent, puis il prenaient plaisir à les massacrer en masse: « Nous leur avons chanté la messe des lances », disaient-ils.
CHARLEMAGNE EMPEREUR, Louis le Débonnaire, roi d’Aquitaine. Charlemagne tout puissant avait donné à chacun de ses fils un royaume. Louis le Débonnaire, le troisième d’entre eux, devint roi d’Aquitaine à l’âge de trois ans (781); quand il eut été proclamé à Rome et sacré solennellement par le pape Adrien, on le ramena dans son berceau jusqu’à la frontière d’Aquitaine; là on le revêtit d’une armure « convenable à son âge et à sa taille »; on le couvrit d’un manteau royal, et l’on mit sur sa tête une couronne, puis le petit roi, placé sur un grand cheval, entra dans son royaume comme un triomphateur. Plus tard Louis le Débonnaire suivit Charlemagne dans plusieurs guerres, et la mort de ses deux frères Charles et Pépin fit le lui l’unique héritier de l’immense empire.
NAPOLÉON - IÉNA, Le général Davout. LE DIRECTOIRE - TRAITÉ DE CAMPO-FORMIO, Le Pont d’Arcole. Les Français n’étaient que 30 000 contre 60 000, mais les Autrichiens étaient dispersés : Bonaparte résolut de les accabler en plusieurs fois; il sortit de Vérone pendant la nuit, par la porte occidentale, comme s’il projetait de se replier, et, faisant un grand mouvement tournant à travers les marais, il vint attaquer l’un des corps ennemis par derrière, au pont d’Arcole. Mais ce pont est défendu en tête par une formidable artillerie et battu en flanc par des Croates embusqués. Augereau s’y précipite avec ses grenadiers; il est repoussé. Alors Bonaparte, arrêtant les fuyards, s’élance lui-même sur le pont, un drapeau à la main : tous ses compagnons tombent autour de lui; Lannes reçoit trois blessures; Bonaparte, aveuglé par la fumée, tombe dans le marais et n’en sort qu’à grand’peine, mais sa bravoure a doublé la force de ses soldats : le lendemain l’attaque est renouvelée et les Autrichiens battent en retraite, laissant derrière eux 10 000 morts et 6000 prisonniers (novembre 1796). Bonaparte rentra à Vérone par la porte orientale.
LOUIS XV - GUERRES CONTRE L’AUTRICHE, Dupleix. Dupleix était gouverneur des établissements français dans l’Inde quand éclata la guerre avec l’Angleterre : il improvisa les ressources qui lui manquaient, et lorsque les Anglais assiégèrent Pondichéry, il les força à lever le siège. Après la paix, il commençait à faire de l’Inde un vaste empire français, quand il fut disgracié (1754).
CHARLES VII - FIN DU MOYEN AGE, Représentation d’un Mystère. Au moyen âge les premières pièces de théâtre ne furent que la représentation des faits merveilleux de la Bible ou de la vie des Saints: on les appelait des Mystères. Ce spectacle se donna longtemps dans l’église même, les jours de grandes fêtes, à Noël, à Pâques; puis on dressa des tréteaux dans les parvis, et des confréries d’ouvriers se formèrent pour servir d’acteurs. Allongés constamment par les poètes, les Mystères prirent des proportions incroyables: le mystère de la Passion atteignit 60 000 vers, et il ne fallait pas moins de vingt jours pour le jouer. Enfin, l’on ne se contenta plus de sujets religieux, et l’on composa des drames historiques: tel fut le mystère du siège d’Orléans, qui fut représenté à Orléans en 1439.
LOUIS XIII - ALBERT DE LUYNES, Évasion de Marie de Médicis du château de Blois. Marie de Médicis, enfermée au château de Blois, était impatiente de ressaisir le pouvoir. Dans la nuit du 22 au 13 janvier 1619, elle fit dresser une échelle jusqu’aux fenêtres du deuxième étage, où elle demeurait, et descendit hardiment. Elle se jeta dans un carrosse qui l’attendait, et s’enfuit à Angoulême.
LOUIS XVI, Combat de la Surveillante et du Québec. Le duel de ces deux frégates est resté fameux : le commandant de la Surveillante, le breton du Couëdic de Kergoualer, y montra une énergie surhumaine; couvert de blessures, il garda le commandement, démâta la frégate ennemie, l’aborda, l’incendia, puis recueillit les Anglais et les traita comme des naufragés. La Surveillante rentra triomphalement à Brest, saluée par les acclamations d’une foule enthousiaste (8 octobre 1779). Du Couëdic mourut de ses blessures, mais son nom est un des plus glorieux de l’histoire.
CHARLES IX - GUERRES DE RELIGION, Remords de Charles IX. Le roi resta quelque temps plongé dans l’ivresse de son crime, mais quand il revint à la raison, il eut honte de lui-même, il perdit le repos, et ses nuits furent troublées par des cauchemars terribles: il entendait des cris, il voyait des monceaux de cadavres, et comme il sentait la mort approcher, il tremblait d’épouvante, rejetait son crime sur sa mère, et implorait en sanglotant la miséricorde de Dieu. Sa fin fut si misérable que les protestants eux-mêmes en témoignèrent quelque pitié. Il mourut le 30 mai 1574: il n’avait pas encore vingt-quatre ans.
HENRI IV - ARQUES, Henri IV à Ivry. A Ivry, les ligueurs, renforcés de troupes étrangères, étaient au nombre de 16 000 : Henri IV avait 11 000 hommes à peine, mais il entraîna tout le monde par son ardeur : « Compagnons, dit-il, avant de charger, gardez bien vos rangs; si vous perdez vos enseignes, ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur. » L’armée de Mayenne fut complètement battue, poursuivie et à moitié massacrée : « Quartier aux Français, criait Henri IV, et main basse sur les étrangers. » (Mars 1590.)
LE DIRECTOIRE - ZÜRICH, Victoire de Zürich. La victoire de Zürich, remporté par Masséna, mériterait d’être plus populaire, car elle sauva la France. L’armée russe de Souvarow, surprise dans les montagnes, coupée en plusieurs tronçons, poussé dans les glaciers et dans les précipices, y perdit 30 000 hommes, son artillerie et ses bagages (septembre 1799). La Russie renonça à continuer la lutte, et la France put tourner toutes ses forces contre l’Autriche.
LE SIÈCLE DE LOUIS XIV, Bourdaloue prêchant devant la cour. Le jésuite Bourdaloue était considéré par ses contemporains comme le premier des prédicateurs: on le préférait à Bossuet lui-même. Mme de Sévigné admire surtout en lui le raisonnement et l’énergie. « Il m’a souvent ôté la respiration, écrit-elle, par l’extrême attention avec laquelle on est pendu à la force et à la justesse de ses discours… Il frappe comme un sourd, disant des vérités à bride abattue; sauve qui peut, il va toujours son chemin. » Bourdaloue prêcha dix Carêmes devant la Cour.
POPULATIONS PRIMITIVES DE LA GAULE, Sacrifices humains. Cette gravure représente la légende et non la vérité historique, qui nous échappe: au fond d’une forêt de chênes, de vieux druides en robe blanche accomplissent le sacrifice devant les guerriers assemblés: on voit tout à l’entour de grosses pierres appelées dolmens et menhirs, qui sont vénérées comme des autels. Cette légende ne repose sur aucun fondement; nous ne savons rien ni de l’âge ni du costume des druides, et il est certain que les dolmens et les menhirs sont beaucoup plus anciens que le Druidisme.
LOUIS XV - LA RÉGENCE, Louis XV au Palais-Royal. Quelques jours après les obsèques de Louis XIV, le 12 septembre 1715, le jeune Louis XV fut amené de Vincennes à Paris par son précepteur Villeroi, et tint au Palais-Royal un lit de justice, c’est-à-dire une assemblée solennelle, où le duc d’Orléans fut proclamé régent, contrairement aux volontés de Louis XIV.
HENRI IV - SULLY, Assassinat d’Henri IV. Henri IV était sorti du Louvre dans un carrosse découvert pour se rendre à l’Arsenal, où il voulait voir Sully malade, quand, à l’entrée de la rue de la Ferronnerie, dans un endroit resserré, à un moment où les chevaux allaient au pas, un misérable fanatique, Ravaillac, se jeta sur le roi et lui enfonça deux fois son poignard dans la poitrine. Henri s’affaissa sans pousser un cri, et son corps fut ramené au Louvre : le meilleur des rois était mort et ses grands projets avec lui; la France allait retomber dans le désordre (14 mai 1610).
LE DIRECTOIRE - NOUVELLES GUERRES, Bonaparte aux Pyramides. Quand l’armée arriva en vue des Pyramides, monuments impérissables de l’antique civilisation égyptienne : « Soldats, s’écria Bonaparte, songez que du haut de ces Pyramides quarante siècles vous contemplent. » L’armée, saisie de surprise et d’admiration, brûla d’accomplir des prodiges, comme si elle eût eu pour témoins tous les héros de l’antiquité. Formée en carrés, elle opposa une barrière infranchissable à la cavalerie des Mameluks et la mit en déroute. Deux jours après Bonaparte entrait au Caire (juillet 1798).
CHARLES LE CHAUVE, Pillage d’une ville par les Normands. Les Normands n’avaient d’abord osé ravager que les côtes, mais quand ils surent que les Francs se battaient les uns contre les autres, ils remontèrent les fleuves avec leurs barques, et les riverains de la Seine, de la Loire, de la Garonne eurent autant à souffrit que les habitants des côtes: tous ceux qui se défendaient étaient massacrés, les femmes et les enfants étaient emmenés en captivité; les villages étaient incendiés. Le désordre était tel que les villes mêmes ne furent plus à l’abri des Normands: ils saccagèrent Rouen, Nantes, Bordeaux, Saint-Martin de Tours, et jusqu’à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés sous les murs de Paris.
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE, Bataille de Valmy. Les Prussiens, qui venaient d’entrer à Longwy et à Verdun, se croyaient à la veille de prendre Paris; vieux soldats rompus à toutes les manœuvres, ils n’avaient que du mépris pour les volontaires français, mais les jeunes soldats de Dumouriez, après avoir enduré sans se rompre un feu terrible, s’élancèrent la baïonnette en avant, au cri de « Vive la nation », et repoussèrent l’ennemi étonné (20 septembre 1792).
CHARLES VI & SES ONCLES, Entrée de Charles VI à Paris. Les Parisiens, qui s’étaient soulevés en même temps que les Flamands, furent frappés de stupeur à la nouvelle de la bataille de Rosebecque et du retour prochain de l’armée royale. Trop obstinés pour déposer leurs armes, mais trop découragés pour s’en servir, ils allèrent se ranger en bataille sous leurs murs, pour faire parade de leur force; mais dès que l’avant-garde du roi parut, et que le connétable leur demanda d’un ton sévère ce qu’ils faisaient, ils rentrèrent dans Paris et se dispersèrent. Le roi, arrivé devant la porte Saint-Denis, n’eut qu’à renverser une palissade et enfoncer la porte pour pénétrer dans la ville sans coup périr (janvier 1383). Il n’en ordonna pas moins de nombreux supplices; Paris perdit touts ses libertés municipales, et la grande forteresse de la Bastille fut achevée pour tenir le peuple en respect.
LA FÉODALITE, Porte de Ville. LA RÉFORME, Henri II assistant à une exécution. Henri persécutait les réformés avec acharnement: il donnait les ordres les plus durs pour les faire arrêter, et rendait des édits pour interdire la pitié des juges. Un jour même il prit plaisir à aller voir brûler un hérétique qu’il haïssait particulièrement: accoudé à la fenêtre d’un hôtel dont il subsiste quelques débris dans le passage Charlemagne, il vit les condamnés monter sur le bûcher et se tordre dans les flammes. Ému malgré lui par le spectacle de pareilles souffrances, il jura de ne plus revoir d’exécution, mais si les bourreaux eurent un spectateur de moins, ils ne manquèrent pas de victimes.
LOUIS XIV - STRASBOURG, Suites de la révocation de l’Édit de Nantes (5) Plusieurs ministres subirent le dernier supplice, et pour que les assistants ne pussent entendre leurs exhortations, des tambours battaient au pied de l’échafaud.
LOUIS XIV - COLBERT ET LOUVOIS, Vauban. Né en 1633, mort en 1707, Vauban est célèbre surtout comme ingénieur militaire : remplaçant les hautes murailles de pierre par des fortifications en terre presque au niveau de la campagne, il fit une grande révolution dans l’art de fortifier les places; il en fit une en même temps dans l’art de les prendre, et dirigea lui-même le siège d’un grand nombre de villes. Il travailla aussi comme ingénieur civil à des ports, à des canaux, à des acqueducs. Enfin, nous ne devons pas oublier qu’il désapprouva la révocation de l’Édit de Nantes, et qu’il eut le courage de proposer à Louis XIV d’utiles réformes.
LOUIS XIII - CONCINI, Concini, maréchal d’Ancre. Concini était un aventurier italien, fils d’un notaire de Florence. Venu à Paris avec Marie de Médicis, en 1600, il épousa Léonora Galigaï, femme de chambre et favorite de la reine, s’insinua dans les bonnes grâces de Marie, et par une fortune scandaleuse devint marquis d’Ancre, maréchal de France, enfin aussi puissant que s’il eût le titre de premier ministre.
LOUIS XIV - PREMIÈRES GUERRES, Mort du duc de Beaufort. Louis XIV s’était fait le chef armé du catholicisme : ses flottes tirèrent vengeance des pirates de Tunis et d’Alger, mais l’expédition de Candie fut malheureuse. Les 6000 hommes qui y furent envoyés pour secourir les Vénitiens contre les Turcs furent écrasés sous le nombre dans une furieuse sortie, et le duc de Beaufort, descendu bravement de son vaisseau pour prendre sa part du combat, fut tué dans la mêlée (juin 1669). Les débris des troupes françaises se rembarquèrent, et l’île de Candie tomba au pouvoir des Turcs.
LOUIS XIV - GUERRE DE HOLLANDE, Bataille de Syracuse. La marine française, portée à sa perfection par Colbert, rivalisa de gloire avec l’armée. Duquesne tint tête aux flottes espagnoles et hollandaises, et les battit deux fois sur les côtes de Sicile. Le deuxième combat, qui se livra à la hauteur de Syracuse, fut le plus acharné: on lutta vaisseau contre vaisseau, les deux amiraux furent aux prises, et la mort de l’amiral hollandais Ruyter décida de la victoire de Duquesne (1676).
MÉROVINGIENS - CLOVIS, Baptême de Clovis Clovis fut instruit dans la religion catholique par saint Rémi, archevêque de Reims. Le récit de la passion de Jésus-Christ l’émut profondément, et il s’écria avec indignation: « Que n’étais-je là avec mes Francs! » Quand saint Rémi le jugea digne d’être chrétien, il le baptisa dans une cérémonie solennelle, qui eut lieu à Reims la veille de Noël 496. Trois mille soldats francs et une foule de femmes et d’enfants voulurent recevoir le baptême en même temps que Clovis.
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